Devant cette montagne de dettes, le couple n’avait plus d’autres choix que de saisir la commission de surendettement. Cette dernière qui leur a permis d’obtenir un moratoire de deux ans en septembre 2014.
Passé ce délai, Aurélie et Steve ont fini par demander à ce que la totalité de leurs arriérés soient annulées. En cause : ils n’avaient pas les moyens pour s’en acquitter. Une requête à laquelle les créanciers se sont fermement opposés jusqu’à contester cette décision en justice.
Ces derniers se sont interrogés de la manière par lequel le couple a financé leurs noces s’ils se disent sans le sou. Et Aurélie et Steve d’assurer que tout a été financé par le père de la mariée bien que le chèque en question a été refusé au point que le couple ait rajouté cette facture dans la liste des dettes à effacer.
Ce qui selon les juges constituent une « fraude » puisqu’ils cherchent à « inclure une dette appartenant à autrui dans leur procédure de surendettement ».